Des bretons sur le forum?

Un article intitulé "Lynda Lemay et son opéra folk rayonnent sur le Quartz" est paru aujourd'hui dans Le Télégramme, est ce que quelqu'un l'aurait par hasard?

bah je ne vis pas en bretagne (bien que ma mère soit bretonne oups je m'egare ) mais j'ai quand même l'article

le voila maud

Le Télégramme (Bretagne)
Mercredi 20 avril 2005
Lynda Lemay et son opéra folk rayonnent sur le Quartz

Sophie Benoit

Lundi soir, « Un éternel hiver », opéra folk écrit et mis en scène par Lynda Lemay a drainé les foules au Quartz. Les spectateurs ont pu suivre la vie de cinq personnages qui se déchirent et se haïssent amoureusement.

L'unique représentation d'« Un éternel hiver » à Brest se jouait à guichet fermé ; plus de 1.500 spectateurs. Et tous sont avant tout venus pour la prose. Parce que Lynda Lemay est un vrai poète. A la manière de Bénabar, elle écrit et chante la vie : tantôt futile, tantôt grave.

Cinq personnalités

20 h 30 passées de quelques minutes. Le rideau se lève. On découvre le décor, minimaliste ; le comptoir et le néon rouge du restaurant « Chez Raymond »; à gauche, quelques fauteuils. C'est tout ! L'attention ne peut que se porter sur les personnages : l'agent Messier (Daniel Jean); Jeff, le beau gosse (Yvan Pedneault); Manon, la femme enceinte (Fabiola Toupin) et Micheline, la gérante du restaurant (Manon Brunet). Rapidement, Nathalie, interprétée par Lynda Lemay, les rejoint sur scène. Les premiers applaudissements fusent à travers la salle.

Les chansons s'enchaînent, tel un film qui se déroule sous les regards attentifs des spectateurs. Les cinq personnages ont des voix captivantes, cristallines, roques selon les cas. Chacune sa particularité. On essaie de les comparer à d'autres chanteurs... Mais on n'y arrive pas ! En duo ou seule, Manon crache sa tristesse mêlée à la joie de la maternité. Jeff, quant à lui, chante, hurle, son mal de vivre.

Mensonge, violence suicide...

C'est une comédie musicale vraiment pas comme les autres. Bien loin des « Cendrillons », « Roi Soleil » et autres spectacles qui chantent l'amour, les papillons qui batifolent au printemps et les costumes scintillants. Dans « Un éternel hiver », Nathalie, Manon, Jeff, Micheline et l'agent Messier évoquent leur vie dans un taudis de la campagne québécoise.

Mensonge, violence, suicide, haine, amour parfois. Rien n'est épargné. C'est un éternel hiver pour le moins tragique. Le tout, bercé par le violoncelle, les guitares et le piano, qui imprègnent totalement la scène. Douce, souvent triste, la musique se fait parfois plus dure quand la batterie se déchaîne. Quelques airs country rappellent que c'est le folk qui rythme cet opéra.

Des mots sur le silence

C'est un univers noir, du moins sombre et froid. Les notes d'espoir sont rares. Jusqu'à la fin en tout cas : la haine laisse alors place aux regrets, à la culpabilité, au pardon. Mais le spectateur se demande si ce n'est pas trop tard ?

Et comme dans les fables de La Fontaine, chacun repart, après deux heures et demie de spectacle, méditant sur la morale de l'histoire, soufflée par Lynda Lemay : « Il faut mettre des mots sur le silence pour éviter qu'il ne soit trop lourd et qu'il ne tue ».Lire également en page 10.



nadia

Génial Nadia ...

Merci beaucoup !!!
Je le trouve très sympa cet article
Je l'insererai tout à l'heure dans la rubrique presse du site.

Est ce que tu sais à quoi correspond le renvoit en page 10?

Maud

non je ne sais pas
désolée

nadia

si en fait je sais j'avais pas mis la suite, sans doute la fameuse page 10


la voila

Le Télégramme (Bretagne)
24h en Bretagne, mercredi 20 avril 2005
Lynda Lemay. L'opéra, revu et corrigé

Sophie Benoit

Lynda Lemay et ses acolytes québécois ont fait une brève escale au Quartz de Brest, lundi, pour présenter leur opéra folk. L'occasion également pour la chanteuse d'évoquer son dernier album, « Un paradis quelque part ».

Lundi soir, le Quartz de Brest avait un petit quelque chose qui invitait au voyage. Et il va sans dire que la troupe de l'opéra folk, écrit par Lynda Lemay, y était certainement pour quelque chose.

« Un hasard »

Dans sa loge, tout en papotant avec ses compagnons de scène, Lynda Lemay se prépare. Maquillage, une tasse de café ou de thé à la main. Un petit moment de repos avant le spectacle.

D'emblée, Lynda explique l'originalité d'« Un éternel hiver » son opéra folk, écrit sur trois ans : « C'est un show qui ne ressemble pas du tout aux comédies musicales. C'est à cheval entre le théâtre et un tour de chant traditionnel ».

Elle parle, un large sourire aux lèvres. Ses paroles sont saupoudrées de l'accent si unique de nos cousins québécois. « L'idée est partie de deux chansons, écrites en deux semaines... Mais faire ce genre de chose, ce n'est pas un rêve que je caressais. C'est totalement un hasard », ajoute-t-elle.

Le quotidien mis en scène

L'histoire : cinq âmes tourmentées. « Jeff a un mal de vivre assez intense et ça fait vivre des histoires à tout le monde... C'est entre l'amour, la haine, la culpabilité », raconte Fabiola Toupin. Lynda a rencontré la jeune artiste il y a quatre ans : « un coup de foudre », avoue-t-elle. « Fabiola chantait "l'Hymne à l'amour ". J'ai eu le "feeling" que cette fille-là et moi avions quelque chose à faire », continue l'interprète des « Souliers verts », toujours avec cette même passion dans la voix.

« C'est un spectacle tellement proche des gens. Ils sont émus, touchés qu'on parle de leur quotidien », constate Fabiola. « Je suis bien dans la vie »

Mais il n'y a pas que l'opéra folk. Depuis février, l'actualité de Lynda Lemay, c'est également un nouvel album, « Un paradis quelque part ». Sans fioriture, l'auteur-interprète évoque l'euthanasie et la mort avec une telle intensité, une telle implication, qu'on se demande quelle est la part de réel : « Mes chansons sont toujours autobiographiques et imaginaires à la fois... Mais je ne suis pas une torturée dans la vie », finit-elle par lancer, avec ce même sourire coutumier. « Je me mets dans la situation "si ça m'arrivait !". C'est pour cela que ça paraît très personnel ».

A côté de cela, l'album accueille des chansons plus drôles. En tout cas moins graves. Lynda chante, avec dérision, ses 38 ans. A ce sujet, elle explique, simplement : « Je n'ai pas peur de la quarantaine car je sais que je suis bien dans mon âge, je suis bien dans la vie. J'ai plus de projets en tête que je n'en avais à vingt ans... Et même si le corps fripe un peu, la jeunesse est ailleurs ».


la c'est sur y'a tous les articles
nadia

Merciiii beaucoup

Nadia t'as vraiment assuré
Superbes articles comme on les aime

Gé-Nial !!!!!!

Voila un journaliste que j'aime
Non franchement, en toute objectivité ... C'est très agréable de lire un article qui va chercher un peu plus loin que tous les autres et qui est si bien fait ...
Je l'ai lu du début à la fin comme si je n'avais jamais vu cet opéra folk ... D'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment vu, à chaque fois c'est un nouveau show... Toujours plus excptionnel !!! Oups je m'égare...

Merci nadia, l'article est génial

Gros becs
Cilou

oui cilou je crois que tu t'égares.....
merci pour l'article nadia


becs
delphine

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

pourquoi suis-je arrivée à Brest en 2006

Bon je pleure pour rien, parce que des moments géniaux y'en aura encore...

Mais bon oui y'a une bretonne du bout d'la terre sur le forum

biz, ELo