salut,
Moi el Cd je l'adore on sent l'atmosphère du spectacle. Il est vraiment génial mais la je suis en colère car je viens de lire un article vraiment très agacant et que je trouve gratuit.
Cette femme qui écrit trop
«C'est l'excès qui fait le défaut», disait Madame de Sévigné. L'opéra folk Un éternel hiver, s'il met en valeur les dons de mélodiste véritables de Lynda Lemay, révèle surtout ses excès navrants.
Excès verbal: Non, je ne fais pas référence au fait que cette histoire censée se passer au Québec est émaillée des termes «mioche», «vécé», «petit déj», etc. Le vrai problème, c'est que Lynda Lemay n'a jamais été capable de retenir sa plume. Dans cet Éternel hiver, elle dépasse ses propres bornes en la matière. Dans plusieurs chansons (Restaurant Chez Raymond, Tu voulais pas d'avance, interminable De l'autre côté de la vitre, etc.), les strophes sont tellement nombreuses que ni montée dramatique, charge émotive ou simple efficacité ne sont possibles. Et dans Tout seul dans mon absence, où une mère inconséquente s'en prend à des ambulanciers qui auraient pu être plus délicats qu'elle (!) avec son petit garçon, Lynda Lemay frise le ridicule. Dans cette chanson-là et dans d'autres...
Excès d'archétypes: Manon, femme qui aime trop, est enceinte de Jeff, un voyou violent gâté pourri par sa mère Nathalie qui est prostituée, dont la belle-mère Micheline est femme battue, et dont l'adversaire sentimental est une «police», Daniel, qui abusera de son pouvoir! Au moins le bébé de Manon est ordinaire, non? NON: il est prématuré! Il ne manque qu'une personne handicapée sniffant de la colle pour que le catalogue de la petite vie misérable soit complet.
Excès de «maternitude» : les trois femmes d'un Éternel hiver sont des mères envahissantes ou complaisantes, qui maternent les hommes comme s'ils avaient toujours cinq ans. Mesdames, si vous vous interrogez sur la féminité ou la maternité, évitez cet album profondément cliché, en particulier la chanson Du tutu aux jarretelles.
Allez, payons-nous nous aussi un excès et prions ardemment pour que vienne au plus vite le réchauffement de la planète, que cet Éternel hiver fonde à jamais.
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www.cyberpresse.ca/article/20060225/CPARTS03/602251014/5020/CPARTS03
Marie-Christine Blais
Je connais pas cette journaliste mais si je trouve un moyen de lui envoyer un mail. Je pense que ce mail va pas lui plaire car je vais m'arranger pour avoir le même esprit critique gratuit qu'elle.
ca me fatigue vraiment les gens qui se permettent de critiquer alors qui sont même pas capable d'avoir le dixième du talent de lynda, Fabiola ou Manon brunet.
Selon moi en éternel hiver est une oeuvre intouchable par la bassesse.
moi je pense que même le réchauffement de la planête n'arriveras pas à faire fondre le manque de talent et la bétise de cette journaliste qui en plus essaye de faire de l'humour scabreux.
Voilà le coups de gueulle de Marie.